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LA SOMATOPATHIE
La Somatopathie est une approche complémentaire à la méthode Poyet qu'elle enrichit grandement. Elle a été développée par Pierre Camille Vernet, élève de Maurice-Raymond Poyet et assisté de nombreux thérapeutes dont Odile Baudonnel. Elle met en évidence l'influence de l'histoire émotionnelle du patient (ainsi que celle de sa famille) sur son état physique.
Dès sa conception et jusqu'aux premiers mois de sa vie, un individu est en interaction émotionnelle avec ses parents. Il est concerné par tous les traumatismes, peurs et autres stress que lui ou ses parents peuvent vivre. Or, il n'a pas encore la conscience pour les gérer. C'est donc son corps qui va prendre en charge l'ensemble de ces stress, sous forme de lésions somatiques. Il porte ainsi des mémoires émotionnelles vécues voire même transmises, qui vont perturber son équilibre physique et le charger comme des poids.
Ces mémoires inconscientes sont réactivées par les évènements de la vie qui mettent en jeu la ou les mêmes émotions. Lorsque le seuil de tolérance est dépassé, les symptômes ou pathologies apparaissent, il est donc nécessaire de traiter ces charges émotionnelles pour pouvoir agir le plus efficacement possible. Le geste thérapeutique, associé à une prise de conscience de ces mécanismes psychosomatiques, permet au patient de se libérer de ses tensions prépondérantes sur le reste des lésions.
Ce travail précède ou complète celui de la méthode Poyet, plus mécanique mais tout aussi essentiel à un retour à l'équilibre physiologique et donc à la pleine santé.
Le somatopathe pourra, à partir du crâne ou des organes, différencier ces niveaux de perception et d’organisation. Il pourra également définir la nature de la lésion inscrite physiquement au moment du choc.
Pour parler de cette multitude d’anomalies tactiles, nous les regroupons sous le terme générique et pratique de « lésions somatopathiques ». Alors que la mémoire de l’individu ne peut guère remonter au-delà de l’âge de 2 ou 3 ans, le somatopathe pourra sans doute percevoir dans la mémoire du corps des « lésions somatopathiques » inscrites depuis la conception…
La perception, puis les gestes correctifs permettant d'équilibrer ces mécanismes lésionnels auront pour conséquences bénéfiques de libérer les personnes de leurs troubles physiques et, progressivement, des peurs et des différentes douleurs inscrites dans le corps.
Ces informations énergétiques apportées par le thérapeute visent à restituer un mouvement physiologique ainsi qu'un équilibre psycho-émotionnel, tout en permettant au patient, à la patiente, de se connecter à sa propre capacité d'auto-guérison.
Principaux champs d’application :
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M. Pierre-Camille VERNET
Monsieur Vernet est le découvreur/inventeur de la « somatopathie ». Et concepteur du mot.
(Rappel : 'soma', le corps. 'Pathie', contraction du mot empathie).
Définition de la somatopathie selon M. Vernet :
« La Somatopathie fait référence à une traumatologie dont la résonance - la cause - est, au départ, psycho-émotionnelle. Traumatologie associée ou non à des problèmes mécaniques/physiques ».
Réécrit en d'autres termes :
Il s'agit de normaliser les 'lésions' du MRP, tout en décryptant leurs causes (physiques ou psycho-émotionnelles) afin d'en effacer - autant que possible - leurs effets.
Deux phrases, sorties de leur contexte, qui placent la somatopathie en tant que technique bien spécifique et unique :
« (...) Non ! Le geste de la somato [en direction du MRP] n'a pas l'action d'un 'super-cachet d'aspirine'... Pour qui vient me voir dans cette intention-là, je lui dis tout de suite qu'il s'est trompé d'adresse !
On restitue une motilité qui rend à la personne une liberté, UNE LIBERTÉ DE MOUVEMENT. On n'est pas uniquement à un instant T à réparer un 'truc'. On est Somatopathes, pas mécanos ! ».
« Les 'Hypo' et les 'Hyperdensités' modifient la structure osseuse, ce qui à terme, altère les fonctions (exemples : l'œil, les alvéoles dentaires, l'ouïe, l'oreille interne...)*. Les médicaments ne marchent pas car ils n'ont d'action que sur la physiologie, ils n'ont pas d'action sur la structure... Via le MRP, nos gestes si ! ».
* Ce sera plus clair en précisant un peu une évidence : ces organes donnés en exemples sont placés dans des structures osseuses. Et protégés par ces mêmes structures osseuses. Les 'lésions' du MRP siégeant au sein de ces structures anatomiques dures ont la capacité d'altérer secondairement le fonctionnement des organes mous qu'ils abritent. Raison pour laquelle les médications visant uniquement à agir sur l'organe (parce qu'elles ne peuvent pas faire autre chose que cela) 'marchent' mal voire pas du tout... Logique !
Dit encore plus simplement : tordez un peu tous les jours les barreaux de la cage et vous finirez tôt ou tard par blesser l'oiseau à l'intérieur. Ou à le faire mourir ! Évident...
Voilà pourquoi les si légères 'caresses' de la somatopathie en direction du MRP ont régulièrement des actions en cascade aussi puissantes et surprenantes. ( Exemple typique : l en DEUX fois UNE heure seulement l'aire visuelle de cette personne 'revient enfin au top' après 45 ans d'échecs de 4 neurologues successifs. 45 ans !! Ou bien l'exemple n°21 de cette fillette qui recouvre l'ouïe en UNE séance après un traumatisme facial qui le lui avait fait perdre 2 ans auparavant... ).